.Voie ferrée Montpellier-Rabieux.
Ligne qui desservait St André de Sangonis, a été fermée le 1er mars 1951. La ligne de Montpellier a Rabieux des Chemins de fer d’intérét local de ''l'Hérault'' fut ouverte par sections, aux dates suivantes :
Montpellier-Saint-Georges : 1‘” juillet 1892
Saint-Georges-Gignac : 26 aout 1894
Gignac-Rabieux : 25 mars 1896
Longue de 45,632 kilometres, dont la longue inclinaison de 22 mm par mètre sur 2505 m dans la montée, sens Rabieux-Montpellier du col de La Boissiere. Le tracé comprenait soixante et onze courbes de rayon compris entre 250 et 3 000 mètres, d’un développement total de 17 368 mètres. La voie unique était posée sur ballast de pierre en rails de 30 et 24 kg, en longueurs respectives de 12 et 9 mètres.
Partant de la gare Chaptal, la ligne passait à Celleneuve (point k 3,228), traversait la Mosson sur un pont métallique, puis, laissant sur la gauche la voie en direction de Béziers, commençait une longue ascension. A Saint-Georges (point k 7,751). Elle quittait la zone des vignes pour s’engager dans un paysage de rochers chaotiques.
Après Saint-Paul-Montamaud (point k 16,371), les rails traversaient le Coulazou sur un pont métallique, puis un tunnel de 106 mètres et, à nouveau, par deux fois le torrent précité, avant d’arriver a La Boissiére (point k 22,824).
Au col du même nom, sommet absolu a 201 mètres d‘altitude, la ligne descendait dans la vallée de Gassac et, par une série de tranchées, aboutissait à un second tunnel long de 280 mètres. A la sortie du souterrain s’ouvrait un large panorama sur la vaste plaine de l’Hérault. La voie ferrée arrivait a Aniane (point k 31,569), point de départ pour le site touristique de Saint-Guilhem-le-Désert. Venait ensuite Gignac (point k 35,238). Après le franchissement de l’Hérault sur un superbe pont, la ligne parvenait à Saint-Andre-de-Sangonis (point k 39,023), passait à Ceyras-Saint-Félix (point k 42,858) et rejoignait Rabieux (point k 45,632.
L’ouvrage d’art le plus remarquable reste le pont sur l'Hérault, à la sortie de Gignac. Edifié de 1777 a 1806, pour porter la route, puis la voie ferrée, il a une longueur de 173,46 mètres et trois largeurs : 8,74 m sur l'arche centrale en anse de panier, d’une ouverture de 48,70 m; 12,68 m sur chacune des deux arches latérales a voûtes en plein-cintre de 25,34 m et, enfin, 13,55 m aux abords.
Trois réservoirs de 50, 12 et 100 m3 existaient dans les gares de Saint-Paul, La Boissiere et Aniane, ainsi qu’une remise à machines et un pont tournant en gare de Rabieux. Les horaires voyageurs montrent - suivant les années - quatre a cinq trains omnibus quotidiens dans chaque sens, offrant des temps de parcours variant de 2 h a 2 h 45.
Saint-Paul-Montarnaud
Deux trains de marchandises réguliers, plus les facultatifs, figurent aux tableaux des marches. Au cours des deux guerres, certains trains de voyageurs eurent pour point de départ et terminus la gare de Lodéve. La conduite sur le parcours Midi était assurée par les agents ''Hérault'' assistés d‘un pilote Midi, puis S.N.C.F. Aprés la guerre 1939-1945, la ligne connu le déclin qui conduisit à sa fermeture : de Celleneuve a Ceyras le 1er mars 1951. Les gares furent vendues, puis la dépose des voies suivit : de Celleneuve à Saint-Georges : le 20 juillet 1952: de Saint-Georges à Aniane : la 20 juillet 1954; d'Aniane à Ceyras : le 26 aofit 1957. Enfin, le 20 juillet 1964 vit le retrait des rails sur les sections extrêmes de Ceyras-Rabieux et de Montpellier-Celleneuve qui, jusqu’au 1er janvier 1963, avaient bénéficié d‘une desserte marchandises chaque jour ouvrable.
Les Tractions (locomotive) : Des 030 T aux machines articulées '' Mallet 3 et C Meyer'' objets de notes antérieures, Les
Les tractions (locomotive) : Des 030 T aux machines articulées '' Mallet 3 et C Meyer'' objets de notes antérieures, toutes les séries Hérault - ont circulé entre Montpellier et Rabieux. C’est en raison du caractère accidenté de cette voie ferrée que les responsables du réseau commandèrent à Borsig, en 1912, trois locomotives-tender du type 050 T, série 501 à 503. Arrivées à Montpellier le 17 octobre 1912, a 10 heures du soir, elles furent mises en service respectivement les 14, 15 et 18 novembre. Après une première impression favorable, elles donnèrent lieu à des incidents répétés de chaudière et furent bientôt supplantées par les 040 T. série 61 à 82, d’origine ''Schneider'' , devenues le type standard du réseau. Les 501 et 502 furent retirées du service en février 1956, après des parcours respectifs de 477 073 et 464 938 kilomètres. Vendues a un ferrailleur le 3 novembre 1959, elles ont été démolies dans la cour de la gare de Montbazin-Gigean au cours du printemps 1960.
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