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Michel Sulik vous souhaite la bienvenue à SANGONIS34.FR le site miroir de notre village, 32 rubriques, pour 80 pages à visiter. C'est ici pour votre plaisir. Textes et photos non libres de droit réservés à un usage privé... Merci
 

                      

         « Si la plaine était un œuf, Saint André serait le jaune »

 

Ce vieux proverbe situe Saint André comme un centre privilégié au cœur de la plaine d’Hérault. Des villas gallo-romaines sont mentionnées en grand nombre dans la région ; celle de Sangonia laisse son nom à la localité. Plus tard, l’abbaye bénédictine de Benoît d’Aniane, le monastère de Gellone (St Guilhem) essaiment des petites églises rurales et renforcent la christianisation.

L’évêque de Lodève, seigneur le plus puissant de la région, fait de Saint André une de ses résidences préférées. Il y entretient une garnison d’hommes armés, à l’abri des remparts et d’un chemin de ronde que l’on peut voir encore aujourd’hui au-dessus du porche du Beffroi. Tout au long du Moyen-Âge, Saint André reste blotti derrière ses fortifications. Mais dés le XVIe siècle, de nouvelles constructions apparaissent hors des murs. Dans cette petite communauté rurale, catholiques et protestants vont se partager le pouvoir municipal, la religion, l’école et le cimetière jusqu’à la révocation de l’édit de Nantes qui aura raison de cette cohabitation.

Après la révolution de 1789, les délibérations municipales témoignent d’un grand enthousiasme pour les idées révolutionnaires répandues par les philosophes du XVIIIe siècle. Saint André devient chef-lieu de canton et envoie des représentants dans toutes les grandes assemblées. Le XIXe siècle amène la prospérité économique avec l’essor de la viticulture et le développement de l’artisanat qui en résulte. L’élevage du ver à soie nécessite plus de 160 ouvrières et attire une main d’œuvre jeune. De nouveaux quartiers naissent avec maisons de maître et vastes caves mais aussi, logements pour les ouvriers. Les dernières fortifications sont percées et transformées en habitations.

Les bâtiments publics traduisent la richesse du village : la mairie est rénovée en 1846 puis en 1889, l’église en 1887, les écoles publiques en 1892, la gare à la fin du siècle. L’adduction d’eau permet d’avoir des fontaines à chaque carrefour et l’éclairage public est généralisé dans les années 1890. De grandes avenues sont terminées et embellies par des plantations d’arbres. 1907 restera l’année noire dans la mémoire collective. Dans cette période de mévente vinicole et de crise sociale, de violentes pluies entraînent une inondation dans les quartiers bas du village. Le Président de la République, Fallières, rend visite aux Saint Andréens pour les réconforter. Une plaque, témoigne de cette visite dans la salle du conseil municipal.

Saint André, comme tant d’autres agglomérations, paiera un lourd tribut à la grande guerre de 1914-1918. Le monument aux morts, inauguré en 1923, compte 61 noms d’hommes du village. Puis, ce fut la guerre de 1939-1945, avec son lot de souffrances et de deuils parmi lesquels Roger Gaubil, instituteur au village, dont le nom fut choisi par les élèves en 1997 pour le groupe scolaire actuel. La cave coopérative fut crée en 1951. C’est autour des années 1980 que St André va, petit à petit, se développer, se doter d’équipements, aménager son espace ; passant ainsi du statut de village à celui de petite ville. 

Citée au Xème siècle comme possession de l’Abbaye d’Aniane, la future bourgade de Saint-André-de-Sangonis semble être placée sous l’autorité des Abbés de Gellone à Saint-Guilhem-le-Désert dès 1031. Au XIIIème siècle, l’évêque de Lodève devient le nouveau maître des lieux et procède à l’édification d’un castrum épiscopal cité en 1270, qui permet un contrôle des voies de communication de Clermont l’Hérault à Montpeyroux et de Montpellier à Lodève. 
Malgré ce glorieux passé médiéval qui caractérise le village, les événements de l’époque moderne ont fortement bouleversé l’emprise originelle du castrum ainsi que sa topographie. Dès la fin du XVIIIème siècle, les imposants fossés qui entouraient le village fortifié furent bouchés sur toute leur longueur.

Les faubourgs du village se développent à grande vitesse et une place aménagée d’une fontaine crée le lien entre le centre historique et les faubourgs. Ce phénomène se propage tout au long du XIXème siècle où le bâti hors les murs prend une proportion très importante selon la localisation des nouvelles routes et de la gare.

Caractéristique de l’architecture des mairies de la vallée au XIXème siècle, l’Hôtel de Ville de Saint-André-de-Sangonis est un très bel édifice de 1848 façonné en pierre de taille calcaire. A l’instar des monuments que l’on rencontre à Saint-Pargoire et Saint-Jean-de-Fos ou selon le modèle piscénois, ces lieux ont plusieurs fonctions : mairie, halle commerçante et école.

Réunissant les fonctions publiques, économiques et éducatives, elles sont un symbole de la création d’un nouveau centre urbain au village. Anciennement, Saint-André de Sangonis se nommait  Beaulieu. 2 communes y sont  rattachées,  Ste Brigitte et  Cambous


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